Massage facial : les bons gestes anti-âge
Le temps marque insidieusement votre visage ? Rassurez-vous, il est possible de détendre et rajeunir vos traits sans passer par la case chirurgie ! 5 à 10 minutes de fasciathérapie ou gym faciale anti-âge suffiront pour atténuer vos rides et raffermir votre peau. Préparez-vous à faire vos plus belles grimaces !
La zone cou et décolleté, à ne pas négliger !
Le cou est un traître ! Le moindre relâchement trahit votre âge. Gardez un port altier et ferme en travaillant les muscles longitudinaux qui raffermiront la gorge et amélioreront la circulation sanguine sur tout le visage.
• Tête levée, effectuez 4 à 5 déglutitions.
• Tête en arrière, relevez la mâchoire inférieure en poussant le menton en avant, les dents du bas se trouvent ainsi devant les dents du haut. Les muscles du cou s’étirent au maximum, expirez à fond, relâchez. Faites ce mouvement 3 fois.
• Tête en arrière, faites-la pivoter de droite à gauche en vous efforçant de regarder par-dessus votre épaule. Répétez l’exercice 3 fois.
• Tête en avant, balancez-la en douceur de haut en bas. Recommencez 3 fois.
Effet anti-âge pour le sillon naso-génien (ride de la joue) et l’ovale du visage
Pour dérider et raffermir cette partie du visage, vous devrez travailler les muscles releveurs de la lèvre supérieure.
• Gonflez vos joues et faites passer l’air d’une joue à l’autre en insistant sous le nez. Faites-le 5 fois de chaque côté.
• Lèvres légèrement en avant, soufflez doucement comme si vous faisiez des bulles de savon. Répétez le mouvement 5 fois.
• Souriez à fond en laissant voir vos dents (prononcez fort, en les accentuant, les lettres X et U). Tenez 3 secondes, relâchez et recommencez 3 fois.
Les bas-joues, conservez leur modelé
Le travail du masséter, muscle de la mastication, va préserver le modelé de vos joues et prévenir l’affaissement.
• Contractez le masséter en serrant progressivement, mais fortement, les dents. Répétez 5 fois.
• Posez votre index sur les dents inférieures et poussez-les vers le haut en luttant contre leur ascension avec le doigt. Faites-le 5 fois.
Vos yeux et vos pommettes
Pour diminuer les rides de la patte d’oie et la ptôse des paupières, une petite gymnastique anti-âge simple…
• Haussez fortement les sourcils 3 fois.
• Fermez les yeux et concentrez votre regard. Vous sentez la présence du muscle orbiculaire qui entoure l’œil.
• Clignez des yeux une dizaine de fois, puis refermez normalement les paupières pendant 10 secondes.
• Souriez légèrement comme la Joconde, en détendant tous les autres muscles du visage.
Conseil anti-âge : pour dérider vos traits et vous donner bonne mine, faites ces exercices anti-âge après l’application de votre crème de jour.
La fasciathérapie à domicile : c’est possible avec le bon enchainement
La fasciathérapie consiste principalement à pratiquer diverses manipulations manuelles sur le malade, afin d'activer le "fascia", le tissu conjonctif recouvrant les muscles et autres organes du corps. Cette sorte de massage bien-être très lent permet de libérer le patient de ses tensions et de soulager ses douleurs : la fasciathérapie peut par exemple être utilisée contre le mal de dos ,les troubles digestifs ou encore les tendinites. Les manipulations effectuées sont très précises : les fasciathérapeuthes doivent avoir au moins une formation de kinésithérapeute ou de médecin pour exercer légalement. Tenter de reproduire soi-même ces manipulations est vivement déconseillé. En revanche, vous pouvez très bien reproduire chez-vous les divers exercices de gymnastique sensorielle conseillés par le fasciathérapeuthe. Ils prolongeront les bienfaits de la séance.
En gymnastique sensorielle, tout est question de lenteur. Cela aide à bien prendre conscience de soi et de son corps, réveillant au passage la même sensation de bien-être ressentie durant la séance de fasciathérapie. Pour donner un ordre d'idée, lever son bras peut prendre une bonne vingtaine de secondes lors d'un exercice de gymnastique sensorielle… Le même enchaînement est souvent répété plusieurs fois de suite, à chaque fois un peu plus lentement. L'idéal est de pratiquer les exercices en étant la plus détendue possible, yeux fermés ou mi-clos, bien concentrée sur chaque mouvement.
En fasciathérapie, les exercices à effectuer sont souvent expliqués par le thérapeute lui-même, en fonction de votre cas. Voici toutefois en guise d'exemple un exercice simple de gymnastique sensorielle. Cet exercice se pratique assise sur une chaise, dos bien droit, pieds bien à plat sur le sol et un peu écartés. Posez vos mains sur vos jambes, un peu au-dessus du genou. Détendez-vous, fermez les yeux et inclinez lentement votre torse vers l'avant, en prenant appui sur vos mains. Laissez-vous glisser doucement en arrière pour retrouver votre position de départ. Répétez cet exercice trois fois, de plus en plus lentement.
Fasciathérapie : l’art de traiter avec les mains
La fasciathérapie est un massage intérieur qui touche principalement les fascias. Ce sont ces tissus qui relient et qui englobent les organes, les muscles et les viscères. La différence entre la fasciathérapie et le massage c’est que la fasciathérapie se fait en douceur et c’est très agréable. Le patient ne ressent aucune douleur. Grâce à des glissements, des pressions, des étirements et des légères ‘torsions’, le praticien arrive à masser à l’intérieur du corps.
La fasciathérapie repose sur la perception des mouvements, des résistances et des points de butée des fascias, tissus fins et non visibles qui les entourent. Le praticien part au point de douleur du patient et parcours les fascias avec de la palpation jusqu’à trouver le ‘n½ud’ ou ‘pli’ qui est la cause du problème. Une douleur au genou par exemple est souvent provoquée par la crispation des fascias du muscle ilio-psoas. Mal de dos, de genoux, ou des boyaux, les mains expertes peuvent venir à bout des douleurs voire même guérir complètement le mal.
Les fascias restent vulnérables aux chocs physiques mais aussi psychologiques. Ils peuvent former un point fixe et se rétracter pour créer une douleur. Le fasciathérapeute traite ainsi régulièrement des patients opérés d’une hernie discale, par exemple. Soulagés de leur douleur chronique dans une jambe (NDLR : signe classique d’une hernie), après quelques mois ils se plaignent de tensions ou douleurs au dos. «Parce qu’on a enlevé le disque qui était abîmé mais qu’on n’a pas travaillé sur les contraintes qui ont conduit à ce dégât au disque. » Le fasciathérapeute, lui, remonte alors à la source du mal et dénoue la tension.
La fasciathérapie pour faciliter la grossesse et l’accouchement
Pour traiter les traumatismes d’ordre physique, psychologique ou biologique, les kinésithérapeutes utilisent depuis dix ans la fasciathérapie, une discipline qui cible les fascias, ces fines membranes qui protègent et relient tous les organes du corps humain. Comme l’ostéopathie et la kinésithérapie, la fasciathérapie est un art de soigner avec les mains qui se démarque par la lenteur et la précision des mouvements.
Efficace sur les os, les articulations, les muscles, les ligaments, le c½ur, les poumons, les intestins et toutes les autres structures du corps, la fasciathérapie fait le lien entre les souffrances somatiques et la relation au corps.
Le bien-être intérieur
Très sensibles au stress physique et psychologiques, les fascias englobent toutes les agressions que nous subissons dans la vie de tous les jours. Ce qui explique l’arrivée des tensions et autres crispations que nous éprouvons en cas de difficulté. Pour y remédier, le kinésithérapeute agit avec des massages et des manipulations pour cibler les zones de tension. En insistant sur les points d’appui, il incite les fascias à retrouver leur mobilité et rétabli l’autorégulation de l’organisme.
Fasciathérapie et préparation à l’accouchement
Parce qu’elle agit directement sur les tensions musculaires et sur l’ensemble du corps, la fasciathérapie est efficace contre les maux typiques de la grossesse : nausées, douleurs lombaires, fatigue, mal de dos, problèmes de circulation sanguine, etc. Cette technique permet également de communiquer avec le bébé : le mouvement sensoriel du f½tus guide la mère à la recherche de relation d’empathie avec le bébé. Grâce à cette relation intra-utérine, la maman est consciente de la place occupée par le f½tus et devient plus relâchée et confiante à l’accouchement.